
Mon histoire
Je veux ce que je n’ai pas
Depuis toute petite, j’aime les chevaux. A un an et demi, ma maman me retrouve entre les 4 pieds du cheval de ma tante, imaginez l’image!
Le temps passe
Il ne reste pas un centimètre de libre sur les murs de ma chambre: chaque cm est recouvert de posters de chevaux du célèbre « Cheval Magazine ».
A une amie « tu vois celui qui est brun avec les longs cheveux noirs, c’est le mien ». Vous pensez bien que…
Ce n’est pas le mien!
Une famille pas fan des chevaux suffit à me frustrer au plus haut point quitte à m’inventer un cheval imaginaire. Mais pas que: un jour, je suis même allée dans un parc où se trouvaient de beaux chevaux… « bruns », je suis entrée dans le parc ni vu ni connu pour aller les caresser. Tu imagines si il y a avait eu un tronc pour me hisser dessus. HUM
🎁 Un cadeau parfait?
C’est mon anniversaire et devinez quoi? Je reçois une enveloppe avec écrit un mot « le plus beau cadeau du monde ». Vous devinez ce que c’est? Vous pensez sûrement à la même chose que moi et des frissons montent le long de vos bras.
Désillusion
Un cheval, je voulais recevoir un cheval!
Et je lis « un bon pour 10 leçons d’équitation ».
Je souris pour faire bonne figure mais en dedans, tout est vide et triste. Depuis, chaque ouverture de cadeaux est stressante pour moi.
Les pièces de 5 francs
Très tôt, je collectionne les pièces de 5 francs, avec le but de… on fait marcher votre imagination ;-)… m’acheter un cheval! C’est comme ça qu’à 18 ans, j’ai acheté Dourène, ma première jument.
Plusieurs années passent
6 années de magie, de partage, de bonheur! Une confidente, de la douceur, de la liberté. Sa mort subite a laissé un moi un vide qui a été très difficile à combler: 6 ans sans pouvoir approcher un cheval!
La photographie
C’est grâce à la photographie équine que j’ai pu me rapprocher des chevaux et, finalement, en faire mon métier. Je peux être avec eux, les voir, les entendre à travers mon objectif et créer de superbes souvenirs dignes d’un poster du cheval magazine!